La Martre
Je ne puis parler de la Martre
Sans avoir un peu de nostalgie.
J’aime ce village mes souvenirs,
Ce majestueux phare, l’église.
La mer les couchers de soleil,
Ce pont couvert, que je vois
Dans mes rêves, passant dedans,
Avec mes sœurs, voir mon père, Au moulin.
Notre plaisir mes sœurs et moi,
Durant les vacances d’été.
Aller lui porter son dîner
Au moulin, il était content de nous voir.
Par une belle journée ensoleillée,
Comme d’habitude, le dîner de papa.
On regardait des billots dans l’eau,
Et si on marchait dessus?
Mais comble de malheur,
Jeanne tomba entre deux billots…
On essayait de la retenir,
Papa la sauva de la noyade.
Ce fut la fin de notre plaisir,
Plus question de descendre
Et passer ce beau pond couvert
Qui nous intriguait, Que: l’on aimait
Jacqueline
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